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Le Mondial de nos Toulousaines – Épisode 4
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Le Mondial de nos Toulousaines – Épisode 4
De retour à la compétition après deux matchs de suspension interne, Pauline Bourdon Sansus a retrouvé les terrains lors du deuxième match de poule de la Coupe du Monde. Face au Brésil, les Bleues se sont largement imposées (84-5), validant par la même occasion leur qualification pour les quarts de finale. La demie de mêlée du Stade Toulousain nous raconte sa préparation particulière, son retour et son regard sur la suite.
Comment as-tu vécu CETTE préparation À la Coupe du Monde, mentalement et physiquement ?
« La préparation s’est bien passée. Forcément dure et intense, comme toute préparation pour une Coupe du Monde. Mais en réalité, ça fait trois ans qu’on se prépare pour vivre ce moment-là. Alors oui, ça a été exigeant, mais aujourd’hui on est prêtes, physiquement et mentalement, pour aborder cette compétition. »
Après ta suspension, comment as-tu gÉrÉ ce temps en dehors des terrains pour rester prête et motivÉe ?
« Il y a eu beaucoup de frustration et de déception quand j’ai appris ma suspension. Mais il fallait très vite basculer. Je savais que j’allais manquer le match amical et le premier match de la Coupe du Monde. Finalement, ça m’a permis de profiter un peu plus de mon enfant, né cet été. En parallèle, je suis restée au contact du groupe, pour accompagner les filles et les soutenir. Même sans jouer, c’était important pour moi de rester impliquée et de préparer au mieux mon entrée dans la compétition. »
TU es devenue maman fin juillet, ce qui rend cette prÉparation unique pour toi. Comment as-tu vÉcu ces derniers mois et rÉussi À concilier ce rÔLE DE JEUNE MAMAN AVEC L'EXIGENCE D'UNE COUPE DU MONDE ?
« On savait que ce serait particulier et un peu compliqué, mais on s’était préparées à ça. Le staff a adapté ma préparation physique pour que je sois prête le jour de mon premier match, face au Brésil. Bien sûr, il y a parfois le manque et l’envie de rentrer, mais la FFR me permet de retrouver ma famille régulièrement, presque chaque semaine. Même si c'est 15 jours, cela me permet de m'aérer l’esprit et de profiter de moments uniques que je ne veux pas rater. J’ai aussi la chance d’être très bien entourée, ce qui me facilite la vie et rend possible ma participation à cette Coupe du Monde. »
qU'AS-TU RESSENTI EN RETROUVANT LE TERRAIN APRÈS TA SUSPENSION LORS DU MATCH CONTRE LE BRÉSIL ?
eST-CE LE FAIT D'ÊTRE DEVENUE MAMAN A CHANGÉ TON REGARD OU TA MANIÈRE D'ABORDER LE TERRAIN ?
« Beaucoup d’excitation, énormément d’envie. Ça faisait plusieurs mois que je n’avais pas joué depuis la finale en juin, j'avais des fourmis dans les jambes et hâte de retrouver les terrains pour lancer ma Coupe du Monde. Le fait d’être devenue maman ne change pas ma façon de jouer, mais c’est vrai que ça me pousse peut-être encore plus à me dépasser et à donner le meilleur de moi-même. »
vOUS ÊTES DÉJÀ QUALIFIÉES POUR LES QUARTS. cOMMENT ABORDE-T-ON CE DERNIER MATCH DE POULE CONTRE L'AFRIQUE DU SUD ?
« Oui, la qualification est assurée, mais l’objectif reste de finir premières de notre poule. On veut continuer à construire notre projet de jeu et maintenir notre dynamique. L’Afrique du Sud est une équipe solide, en pleine progression. À nous de mettre tous les ingrédients pour bien terminer cette phase de poules avant d’attaquer les phases finales. »
“Le fait d’être devenue maman ne change pas ma façon de jouer, mais ça me pousse peut-être encore plus à me dépasser et à donner le meilleur de moi-même. ”
