Actu Club

Communiqué du club

En clôture de cette semaine, le Stade Toulousain Rugby revient sur l’affaire qui a touché le Stade Toulousain Tennis et son ancien président Marc Tiersonnier, et clarifie la situation en apportant les éléments qui attestent de l’absence d’implication du Club et de son Président Didier Lacroix.

Toulouse, le 12 septembre 2025

 

La confusion entretenue dans plusieurs articles de presse sur l’enquête préliminaire ouverte par le procureur de la République de Toulouse visant la gestion de l’ancienne association Stade Toulousain Tennis et ses filiales exige la mise au point suivante.

 

Non, les faits dont la justice est actuellement saisie ne concernent pas le club Stade Toulousain Rugby, mais l’association Stade Toulousain Tennis et ses filiales.

 

Or, cette association tennistique et ses filiales sont, sur le plan juridique et financier, totalement distinctes et indépendantes du club de rugby professionnel. Elles n’ont pas non plus les mêmes dirigeants. Leur seul point commun est d’utiliser la marque « Stade Toulousain ». Cela ne rend pas le Stade Toulousain Rugby comptable, ni responsable des actes accomplis par l’ancien dirigeant de l’association Stade Toulousain Tennis et de ses filiales.

 

Non, Didier Lacroix n’a pas validé les rémunérations de Monsieur Marc Tiersonnier au sein de la SARL Les Raquettes, filiale de l’association Stade Toulousain Tennis, ni dans aucune autre de ses filiales.

 

Le Stade Toulousain Rugby, représenté par Didier Lacroix, ne détenait que 10% du capital social de la société Les Raquettes. Cela lui déniait toute forme de pouvoir ou de contrôle sur la gestion de ladite société.

 

Surtout, le Stade Toulousain Rugby n’a jamais été associé au vote d’une quelconque rémunération en faveur de Marc Tiersonnier en sa qualité de gérant de la société Les Raquettes. Le rapport de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie, auquel fait référence l’article, mentionne d’ailleurs une décision « non signée » par les associés. De fait, le Stade Toulousain Rugby, représenté par Didier Lacroix, n’en a jamais eu connaissance, comme attesté par le commissaire aux comptes de la société.

 

Non, Didier Lacroix n’a aucune raison d’être visé par l’enquête ouverte par le Parquet de Toulouse. Son nom n’a d’ailleurs été cité qu’une seule fois dans le rapport de la Chambre régionale des comptes d’Occitanie relatif à l’association Stade Toulousain Tennis, précisément pour relever l’existence d’une « décision, non signée », dont Didier Lacroix n’a jamais eu connaissance.

 

Si l’enquête préliminaire que mène le Parquet de Toulouse devait mettre en lumière la commission d’infractions à son préjudice par un ou plusieurs anciens dirigeants de l’association Stade Toulousain Tennis et de ses filiales, le Stade Toulousain Rugby se réserverait la possibilité d’en tirer les conséquences sur le plan judiciaire, en se constituant partie civile.

 

Tous ces points ont fait l’objet de plusieurs droits de réponse exercés par le Stade Toulousain Rugby auprès des organes de presse concernés, lesquels sont en attente de publication.

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