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Équipe Pro

Max Auriac Renfort pour les doublons

Prêté cette saison à Colomiers, notre arrière Max Auriac revient au Stade cette semaine pour pallier l'absence de nos internationaux.

Prêté cette saison à Colomiers, notre arrière Max Auriac revient au Stade cette semaine pour pallier l'absence de nos internationaux.

 

Il se livre sur ce prêt et son début d'exercice en Pro D2 :

 

En 9 titularisations avec Colomiers, tu as marqué 27 points, dont 2 essais. Comment juges-tu ton adaptation dans cette nouvelle équipe ?

 

Max Auriac : « Mon adaptation s’est très bien passée puisque j’ai intégré le groupe lors de la préparation estivale et j’ai pu rapidement me familiariser au plan de jeu. Cela m’a permis d’arriver dans une période où l’on souffrait physiquement et j’ai directement partagé des moments difficiles où nous étions poussés dans nos retranchements par le staff. Par la suite, la saison a débuté avec les premiers matchs et enchaînements de semaines de travail, durant lesquelles j’ai dû assimiler l’importance de la stratégie et la nécessité de la régularité dans les performances au haut-niveau. Malgré une blessure qui a freiné mon évolution, je suis plutôt satisfait de ce début de saison. »

 

Un certain Thomas Ramos avait fait le même choix que toi en étant prêté chez notre voisin Columérin. T’es-tu entretenu avec lui sur cette décision ?

 

M. A. : « J’entretiens de très bonnes relations avec Thomas, y compris en dehors des terrains. Il m’a conseillé au moment de prendre cette décision et a appuyé le fait que ce prêt me permettrait d’évoluer. C’est évidemment un exemple pour moi au regard de sa carrière et de ce qu’il accomplit au Stade et en équipe de France. Je ne souhaite cependant pas le copier car il serait trop ambitieux de penser y arriver. Je ne regrette pas de l’avoir écouté et d’avoir fait confiance à Toulouse et Colomiers. »

 

Es-tu satisfait de ce choix qui te permet notamment de revenir au Stade durant la période de doublons ?

 

 

M. A. : « La volonté du club est de prêter ses jeunes joueurs afin qu’ils puissent accumuler du temps de jeu en sénior, en l’occurrence en Pro D2. Personnellement, je suis heureux de me frotter au niveau professionnel dans ce Championnat de deuxième division, certes, mais qui révèle chaque année des talents qui jouent par la suite dans l’élite. La concurrence est très forte à Toulouse et je n’aurais certainement pas pu prétendre à intégrer l’effectif sans ce prêt. Je suis très fier de faire partie de l’équipe de Colomiers cette saison puisque nous produisons un jeu porté sur l’offensive, comme celui prôné au Stade et que je pratique depuis petit. Je pense que cela facilite mon retour durant cette période, car je ne suis pas perdu sur le terrain.
Je crois que ce système de prêt ne comporte que du positif, même si nous devons prouver au quotidien. Dès le départ, je savais que l’option d’un retour était envisageable et aujourd’hui cela se produit, donc je suis très heureux. »

 

 

Dans quel secteur de ton jeu penses-tu avoir progressé ?

 

M. A. : « Globalement, je pense avoir étoffé mon jeu sur tous les niveaux. La Pro D2 est un Championnat très relevé, où toutes les équipes sont armées pour réaliser des résultats, avec des effectifs rodés au haut-niveau, notamment physiquement. J’ai dû m’adapter et préparer mon corps pour encaisser les contacts, bien plus rugueux que ceux connus jusqu’alors, en Espoirs. Mon jeu au pied s’est amélioré car j’ai dû y apporter de la variété, à savoir taper des chandelles, des coups de pied de pression, d’occupation au bon moment. Enfin, je crois que le domaine dans lequel j’ai le plus évolué est celui du mental et de la gestion de la pression. L’attente est grande dans les rencontres mais, à l’aide du staff et de mes coéquipiers expérimentés, j’arrive de mieux en mieux à la surmonter. »

 

Tu retrouves de nombreux jeunes joueurs à Toulouse, avec lesquels tu as pu évoluer lors de tes années en catégories jeunes. Est-ce plus facile d’intégrer un groupe que tu connais ?

 

M. A. : « C’est sûr que le fait de retrouver des joueurs de ma génération, avec lesquels j’ai énormément joué durant mes années jeunes comme Ian Boubila, Théo Ntamack, Edgar Retière et beaucoup d’autres, favorise ma réintégration. L’an passé, j’ai eu la chance et l’opportunité de m’entraîner au quotidien avec l’ensemble du groupe donc je connais aussi les cadres et les joueurs plus expérimentés comme Sofiane Guitoune, Richie Arnold ou Dorian Aldegheri. Nous avons encore des automatismes et cela a pu s’observer cette semaine, lors des séances d’entraînement. Le staff me connaît et réciproquement, je sais ses attentes et les impératifs qu’il nous demande. »

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